La trisomie 21 et la crèche
La trisomie 21 et la crèche sont deux termes qui ne sont pas indissociables. En effet, il est plus que bénéfique pour un enfant porteur de trisomie 21 d’aller à la crèche. Malgré son handicap, il ne faut pas trop le couver. Au contraire, il faut le laisser prendre de l’assurance et partir à l’aventure à la crèche bien sûr.
La trisomie 21 et la crèche : Les premières séparations
Tout d’abord, avoir une place en crèche est de nos jours compliqué. Pour autant, il ne faut pas baisser les bras. Si vous aviez déjà fait le nécessaire pendant la grossesse, allez jusqu’au bout de la démarche. En aucun cas, il ne faut avoir peur de laisser son enfant à la crèche ou chez l’assistante maternelle. Cependant, il est vrai que la séparation est tout aussi difficile pour l’enfant que pour ses parents. Surtout, pour la séparation de la mère et de l’enfant. En effet, le lien maternel prend une place importante dans la vie de l’enfant. Le fait de ne plus voir sa mère à porter de vue est source d’angoisse pour le jeune enfant.
Comment éviter une séparation trop brutale ?
Afin d’éviter une trop grande tristesse de la part de l’enfant, il est mis en place une période d’adaptation. Donc, la crèche, va mettre en place des périodes d’adaptation qui vont augmenter crescendo. En d’autre terme, on va allonger le temps de présence en collectivité au fur et à mesure. Tout d’abord, on commence par une petite heure, pour finir sur une journée entière. En revanche, on ne peut prévoir la réaction de l’enfant. Cela peut très bien se passer au début, et finir par de grosses larmes la première journée pleine. Par conséquent, je conseille aux parents de rester joignable et à proximité afin d’éviter des crises de pleurs trop longues.
Les prémices de la socialisation
La crèche et les modes de garde en collectivité ont un rôle très important dans la socialisation du jeune enfant. Il en est de même pour le jeune enfant porteur de handicap. En effet, nous voyons ainsi les prémices de la socialisation chez les enfants. Tout d’abord, avec les auxiliaires de crèche, qu’ils apprennent à connaitre. Puis avec leurs petits camarades, avec qui ils vont développer des liens d’amitiés. Pour le jeune enfant porteur de trisomie 21, il va pouvoir développer aussi bien sa relation aux autres mais également son tonus musculaire. La vie en collectivité pousse les enfants porteurs de trisomie 21 à toujours se surpasser pour arriver à faire comme les autres. Le mode de garde est donc un moteur pour nos petits bambins.
La tolérance, une valeur dans nos crèches
La crèche, et les autres modes de garde en collectivité sont porteuses de valeurs. En effet, les enfants, dés leur plus jeune âge apprennent la tolérance, l’aide, le partage, l’amitié et bien d’autres valeurs. En effet, ces institutions sont des vecteurs de valeurs. Le personnel, met un point d’honneur à effacer les différences. Tout le monde participe aux activités, aux jeux et tout le monde réussi avec ou sans aide. Par ailleurs, les enfants à cet âge ne voient pas réellement le handicap. Ils sont justes amis et c’est tout. L’exclusion à cause de la différence vient plus tard. Souvent par faute de méconnaissance de la part des enfants. C’est pour cela que l’inclusion débute au plus jeune âge, même avant la maternelle.